MANATH a écrit:Je t'envie beaucoup gh's witch, moi je n'arrive pas m'en détacher. Ce matin avant de partir j'ai attrapé un roman "Miracle en équilibre", et je l'ai commencé, au bout de 30 pages, je ne sais pas quoi en penser, je repensais à Harry Potter (j'ai "refini" le 6 hier soir), et me dit que tout cela est bien fade.
Et pourtant, JKR n'est quand même pas un grand auteur (je parle du style), cette saga m'a profondément "traumatisée".

Je comprends ce que tu veux dire. J'ai vécu cela avec les tomes précédents, impossible de prendre un autre livre! D'autant que j'avais avalé les 4 premiers tomes à la suite. Je trouvais tout fade, et je ne pouvais aller plus loin que quelques pages... Le seul autre auteur que j'avais réussi à lire sur le plan du style c'était Harlan Coben... Ca m'avait permis de me détacher un peu du monde de harry en attendant le 7 (non sans avoir au préalable relu en désordre (6-5-4-3-2-1) tous les autres tomes....).
Figure toi que désormais de mon côté j'ai aussi un petit pincement au coeur en me disant que je ne suis plus dans cette frénésie de lecture. Mais à mon avis, il suffit de laisser passer un peu du temps et ça pourrait bien revenir dans quelques années, où je pense que je prendrais vraiment plaisir à tous les relire, comme une redécouverte. Là c'est encore trop frais...
Je pense que le monde de harry potter c'est aussi comme un cocon où on se sent bien, un monde qui nous permet de nous échapper de la réalité quotidienne. Pour moi le tome 7 ça a limite été une vraie thérapie : accepter que ça se termine... (et je ne sais pas si tu te souviens des impressions que j'avais posté à l'époque, mais ça a été super dur...). Je pense qu'on est tous différents et qu'il faut faire les choses comme elle nous conviennent, à notre propre rythme.
shoda a écrit:celà doit être magique, car en effet le style est simpliste, mais on est transporté, celà doit être une sorte de dépendance, il y a vraiment peu de livre qui font cet effet là, celà tient du génie pur et simple.
Tout à fait d'accord, il y a une certaine dépendance et cela tient du génie ! JKR a su recréer une ambiance, un monde à la fois si proche et si différent du notre... On ne peut pas s'empêcher de s'y identifier et en même temps de s'y évader...