Tu ne manques pas d'imagination, Cissou

mais de grâce, laissons Hitler là où il est, je n'aimerais pas que Rowling nous fasse un mixe des forces des ténèbres des années 1940. Harry Potter et son monde merveilleux doivent rester merveilleux, si elle se met à mélanger les heures sombres du nazisme avec la recherche des Reliques de la Mort, je la désavoue publiquement. Spielberg a déjà fait ça avec Indiana Jones, c'est suffisant!
Retournons à New York en 1926. Il faut se souvenir que la communauté des sorciers a promulgué le Code International du Secret Magique en 1689. (Dans la vraie histoire coloniale des Etats Unis, un procès eu lieu à Salem, ville du Massachusetts en 1692, ou l'on a persécuté des personnes, pensant qu'elles pratiquaient la sorcellerie)
(Rowling a donc inventé l'Institut des sorcières de Salem, en clin d'oeil. Un autre clin d'oeil quand on parle de la chasse aux sorcières aux States, c'est la chasse au communisme sous Mc Carthy, sénateur, dans les années 40, juste après la 2nde GM).
Revenons au sujet : "Les persécutions que les Moldus faisaient subir aux sorciers atteignaient en ce temps-là une intensité jamais connue jusqu'alors et la vue d'animaux tels que les dragons ou les hippogriffes ne pouvait que contribuer qu'à l'hystérie moldue"
Je cite Norbert Dragonneau dans son ouvrage
Vie et habitat des animaux fantastiques.
Donc avant l'installation du code, les moldus ou non-mages (USA) persécutaient les sorciers. Après la promulgation du code, les sorciers se sont cachés, employant leurs moyens magiques et se regroupèrent dans des lieux protégés par leurs sortilèges (exemple Godric's Hollow qui est le village de sorciers par excellence en Grande Bretagne)..
Mary-Lou Bellebosse est une no-maj à moitié folle, méchante et extrémiste. Elle a adopté Croyance, fils d'une sorcière et l'élève avec ses deux filles dans la haine des sorciers. Elle dirige la ligue des fidèles de Salem, et harangue les foules pour provoquer une autre chasse aux sorciers.
Voilà pour ce personnage que nous avions du mal à cerner. Je ne sais pas quoi penser de sa plus jeune fille pour le moment, mais il me semble qu'elle ne veuille plus obéir à sa mère, on la voit jeter les tracts dans la rue, il me semble, ou ai-je mal compris, ce serait une façon de les distribuer...Si quelqu'un a une autre idée???
Concernant les obscurus, je colle ici la définition de wiki harry potter (site très bien documenté dont je me sers beaucoup en ce moment) " L'obscurus est une entité magique parasite qui naît du refoulement par un sorcier de ses pouvoirs magiques. Un sorcier hébergeant un Obscurus à l'intérieur de lui est appelé Obscurial".
Croyance est un enfant malheureux, maltraité, battu par sa mère adoptive, il ne sait pas quoi faire de sa magie et la refoule au fond de lui, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus la contrôler, et dans des moments de colère intense, la magie développée peut se révéler très dangereuse pour lui-même et son entourage, et c'est bien elle qui provoque cette série d'accidents à New York, c'est une magie dévastatrice et meurtrière.
Ça ne te rappelle rien Cissou? Tu as abordé un peu le sujet mais en le compliquant un peu plus

Je ne sais plus ce que devient l'obscurus de la valise, une autre séance ciné s"impose.
Je conseille à toux ceux qui ne l'ont pas lu, l'écrit de Rowling sur l'histoire de la sorcellerie en Amérique du Nord et Ilvermorny, qui est l'école de sorcellerie, on retrouve le style de la saga, et c'est passionnant!!!! Je dois l'avoir quelque part, je vais la rajouter.

Voilà c'est fait

Dans la rubrique la Bibliothèque de Poudlard, j'ai rajouté 2 topics, le 1er sur l'histoire de la sorcellerie en Amérique du Nord, et le 2e sur Ilvermorny. Les 2 textes sont de Rowling et sont issus de Pottermore, version française. Ils sont intéressants pour comprendre la nouvelle histoire développée dans les animaux fantastiques.
"L'écriture, c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son histoire, son langage, sa liberté." Roland Barthes