Il me semble que ce bateau fait référence au Vaisseau fantome, dont les légendes pullulent.
"Le vaisseau-fantôme est entouré de légendes. On dit que c'était le bateau du diable parce qu'un capitaine, dans un moment de colère, aurait dit : «Que l'diable l'emporte!» Et le démon s'en est emparé et se promène sur la mer dans un bateau en feu avec ses damnés.
Ou bien, c'est un bateau de pirates ou d'autres méchants qui se querellaient en blasphémant et qui commettaient toutes sortes de crimes. En punition, leur bateau a brûlé et continue d'apparaître. Il sert ainsi de leçon à ceux qui se conduisent mal, car eux aussi seront punis et brûleront un jour en enfer."
http://collections.ic.gc.ca/vaisseaufan ... gende.html
De mème, l'opéra de Wagner Le Vaisseau Fantôme fait référence à un autre bateau que vous connaissez bien ou que vous connaitrez bien, car le personnage principal s'appelle "le Hollandais Volant" (cela vous dit quelque chose ?) Le livret est inspiré d'un conte extrait des "Mémoires du chevalier Schnabelewopski" de Heinrich Heine écrivain allemand(1797-1856).
Dans des temps immémoriaux, un capitaine de vaisseau hollandais fut maudit et condamné à errer sans fin sur les flots parce qu'il se fiait trop à sa connaissance de la mer pour en déjouer les pièges et refusait contrairement aux autres marins l'autorité de Dieu à son bord. Pourtant, tous les sept ans, le Hollandais dispose du droit de rallier la terre ferme afin de rechercher une compagne qui, fidèle jusque dans la mort, accepterait cette damnation et le délivrerait par un amour pur, de l'anathème qui le frappe.
Voilà, c'est un peu long, j'en suis désolée, mais je voulais vous faire partager la connaissance de ces légendes (pour ceux qui l'ignoraient), car JKR s'est beaucoup inspiré de contes, récits imaginaires, mythologie pour écrire sa saga.
Quand on voit le bateau de Durmstrang surgir des eaux du lac, j'ai tout de suite pensé au Vaisseau Fantôme, dont l'ame du capitaine (Karkaroff) est aussi noire que celles des pirates.
"L'écriture, c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre. La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son histoire, son langage, sa liberté." Roland Barthes